Ne pas avoir le dernier mot
 

Source : Internet

Une femme riche et snob, qui était en train de dîner dans un restaurant très chic, se plaignait de presque tout. Le serveur attendait patiemment à côté d'elle. Mais la riche dame agissait avec arrogance ; en pointant son doigt vers un plat, elle dit au serveur : « Dites-moi, vous appelez cela de la nourriture ? Même les porcs n’en mangeraient pas ! » Finalement, le serveur ne pouvait plus le supporter et dit à la riche femme : « Madame, est-ce vrai ? Dans ce cas, je vais vous préparer de la nourriture pour porcs. »

L'une est "sans la moindre bienveillance dans son cœur" et l’autre est "sans la moindre tolérance dans son esprit" : ce qui illustre complètement le mode typique d’interactions entre les personnes contemporaines. Allons lire les deux dialogues suivants entre un mari et sa femme.

Le mari : « Je me sens comme un idiot en t’écoutant. »
La femme : « Ne sais-tu pas que c’est la seule façon de te le faire comprendre ? »
« As-tu récupéré mes vêtements à la laverie ? » demanda le mari.
« Pour qui me prends-tu, ta servante ? » répondit l'épouse.
« Bien sûr que non », il lui rétorqua, « si tu étais ma servante, tu saurais au moins comment laver des vêtements. »

Nous tombons souvent dans un piège où nous devons soit gagner, soit perdre dans une dispute. Dans tous les conflits, tout le monde insisterait sur ses propres points de vue et les considérerait comme "des règles d'or et des préceptes précieux", sans vouloir céder. Je dis souvent en plaisantant que c’est ce que l'on appelle "céder avec courtoisie" ----- peu importe si l’on a ou non de la "courtoisie" (la raison), les autres doivent "céder".

Ce qui est même plus crucial, c’est qu'aucune des parties n'est prête à renoncer à avoir "le dernier mot". Il semble que celui qui peut avoir "le dernier mot", que ce soit avec ou sans raisons, sera le vainqueur, et cela entraînera ainsi de la querelle interminable.

Lorsque vous voulez dénouer les fils de soie dans un enchevêtrement, vous ne pouvez pas tirer avec force, parce que plus vous tirez, plus les fils de soie s’emmêlent. C’est comme l'interaction entre les personnes où beaucoup de gens savent seulement comment "insister jusqu’au bout et ne pas céder à autrui lorsqu’ils ont raison", comment "mettre de l'huile sur le feu" ; mais ils ne connaissent pas les principes de "juste exprimer 30% de vos points de vue à tout le monde" (remarque : c’est un proverbe chinois qui signifie que lorsqu’on parle à un inconnu, il est sage d'être un peu réservé) et de "hisser le voile avec le vent, l’abaisser quand juger bon" (remarque : c’est un proverbe chinois qui signifie faire le meilleur usage de la situation et savoir s’arrêter au bon moment). En conséquence, la relation s'enchevêtre dans une impasse, atteignant souvent un point de non-retour.

Avoir raison ou tort dans une dispute n’est pas plus important que d'être heureux. Le secret du bonheur est de "reculer d'une marche" et de tendre la main aux autres en premier avec gentillesse. Permettre à l'autre partie d’être la personne qui a "raison" ne signifie pas que vous avez "tort". C’est parce que, quand tout va pour le mieux, vous vous rendez compte que vous allez acquérir de la paix dans le détachement, et en même temps sentir la joie de permettre aux autres d’avoir "raison". Par conséquent, vous avez aussi "raison".

Un jour, lorsque Sir Winston Churchill était retiré de la vie politique, il faisait tranquillement du vélo sur la route. A ce moment-là, une femme, qui faisait également du vélo précipitamment dans la direction opposée, ne put s’arrêter et entra en collision avec Winston Churchill. « Vous vieil homme, vous ne savez pas faire du vélo ? » La femme qui était la coupable commença à accuser : « vous n’utilisez pas vos yeux lorsque vous faites du vélo ? ... »
« Je suis désolé ! Je suis désolé ! Je ne sais pas vraiment bien faire du vélo. » La colère et le mépris de la femme ne faisaient rien à Winston Churchill qui continua à s’excuser : « On dirait que vous êtes douée au vélo, ai-je raison ? »
La fureur de la dame fut immédiatement calmée de moitié et quand elle regarda un peu plus attentivement, elle reconnut le grand premier ministre, et dit honteusement : « Non,... Non,... Le savez-vous ? Je me suis débrouillée à faire correctement du vélo il y a une demi-minute...... et mon tuteur était vous, Monsieur. »

Un sage avait dit : « Une fraction de tolérance, une fraction de générosité, destinées à transformer l'hostilité en amitié. »

Un jour, lorsqu’un père et son fils partaient voyager en train, un contrôleur des billets apparut sur le chemin ; le père reçut beaucoup de violence verbale du contrôleur des billets car il ne pouvait pas trouver son ticket. Après ce fait, le fils demanda à son père pourquoi il n’avait pas rétorqué au contrôleur des billets tout à l’heure. Son père répondit : « Mon fils, si cette personne peut tolérer sa propre mauvaise humeur pour toute sa vie, pourquoi ne puis-je le tolérer juste pour quelques minutes ? »

« Ne pas avoir le dernier mot, cela évite ainsi les conflits et les querelles » est une devise dont je me rappelle constamment.