Selon le « Sutra du roi Ashoka » et la « Biographie du roi Ashoka », Bouddha Sakyamuni s’en alla en l’an 485 avant J.-C. Après le partage des reliques dans huit pays, au IIIe siècle avant J.-C., le roi Ashoka, troisième empereur de la dynastie indienne des Maurya, hérita de l’empire de son grand-père qui était le fondateur de l’unification de l’Inde. Il le développa pour que la dynastie Maurya devînt le premier empire unifié dans l’histoire de l’Inde.
Au début de son règne, le roi Ashoka perpétra beaucoup de massacres. Lors de la conquête du royaume Kalinga, 150.000 personnes furent capturées et 100.000 tuées. Par la suite, sous l’influence du moine bouddhiste Upagupta, le roi Ashoka prit refuge dans le Bouddhisme et devint un disciple dévoué bouddhiste.
Peu de temps après, le roi Ashoka déclara le Bouddhisme comme religion d'Etat en Inde. Il ordonna la construction de piliers en pierre et la sculpture sur pierre dans le palais royal et dans différents endroits de l’Inde, en inscrivant ses édits. Il convoqua également de grands moines de tout le pays pour compiler et trier les écritures bouddhistes. Il fit construire des temples bouddhistes, des stupas, et envoya un grand nombre de missionnaires et de grands moines dans les pays et les régions voisins pour propager les enseignements grandioses de compassion et de paix du Bouddha.
Le roi Ashoka, afin de mieux répandre le Bouddhisme, fit ouvrir les sept stupas, excepté celui du royaume Ramagrama, et retira les reliques pour les redistribuer dans 84.000 coffrets précieux. Il fit édifier 84.000 stupas afin d’élargir l’étendue de la vénération des reliques du Bouddha.
Parmi les 84.000 stupas, 17 ont été temporairement découverts en Chine selon l’encyclopédie bouddhiste « La Forêt de Joyaux dans le Jardin du Dharma (法苑珠林) ». [la liste des 17 stupas découverts en Chine est en version chinoise uniquement] |